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Cet été j’ai decidé de partir en France pour améliorer mon français. Avec mes parents, nous avons essayé de trouver des possibilités bon marché : une chambre sans pension complète, dont la porte était impossible à fermer même par une pensée surhumaine.
Et nous avons réussi ! Nous avons trouvé ce que nous voulions à Paris . Le voyage a été assez fatiguant (Orenbourg – Ufa – Moscou – Varsovie – Paris) еt très fascinant, parce que j’ai rencontré beaucoup de personnes très gentilles et agréables.
Et enfin je suis arrivée ! Paris ! La France !
C’est ce que j'ai ressenti d'abord, mais ce n'était pas le seul sentiment que cette ville si grande et grandiose a éveillé en moi. En effet mon séjour peut être divisé non selon les jours que j’ai passé en France mais selon mes sentiments.
Ca peut être étrange, mais après la joie il y avait une tristesse. Quand je me suis approchée de ma maison, j’ai aperçu un vagabond qui semblait être absolument invisible pour les passants. Bien sûr qu’il y a des SDF dans ma ville, mais comme Paris est très grand, il y en a beaucoup, et c’est vraiment affligeant .
Il y a beaucoup de mes compatriotes à Paris ! J’entendais des mots russes à chaque pas. Je dois dire que c’est très simple de remarquer les Russes parmi une foule de gens. Qui se ressemble s'assemble, c’est vrai . Une fois quand je me promenais dans une rue, un inconnu m’a dit en russe :
Bien que la Russie soit un grand pays, la plupart des étrangers peuvent nommer seulement deux villes russes: Moscou et Saint-Petersbourg.
Et si je dis que je suis du pays le plus grand au monde, on peut répondre : "Oui ? Tu es américaine ?" Et c’est vraiment dommage; mais je ne veux pas donner les torts à qui que ce soit, et c'est aussi nous, les Russes, qui pouvons changer cette situation.
Oui ! Ce n'est pas un "bon" sentiment, mais je dois admettre que la liberté des Européens m'a causé de la jalousie : on n’a pas besoin de visa et on est le bienvenu partout.
Mais c’est bien, parce que c’est la vie. Il ne faut pas être jaloux, bien qu'il y ait beaucoup de choses à désirer sur cette terre.
Ce n’est pas ce qu’on va forcément sentir dans la capitale du tourisme, mais c’est pourtant ce que j’ai ressenti en me promenant, en regardant la Seine. Je n’avais pas peur, peut-être parce que j’étais trop curieuse et chanceuse. En tous cas, je suis sûre que Paris est un lieu où l’âme peut se reposer. Les Français sont gentils, la Seine est calme, la Tour Eiffel est haute, Paris est inoubliable.
J’ai de bons souvenirs, des notes dans mon cahier comme : "Nous avons cherché des grenouilles, nous avons mangé des crêpes" ou "La Russie ? Il a y beaucoup de criminels et de belles femmes. Et il fait froid". Oui ! C’était magnifique ! Et je me souviens de chaque seconde passée en France. Ce pays ne m’a pas laissé indifférente.
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