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Je m’appelle Anna Meshkova, j’ai 25 ans, je suis de Nijni Novgorod et je suis étudiante en Master
2 Ingénierie Financière à l’Institut d’Administration des Entreprises à Nice. Je suis boursière du
Gouvernement Français. Maintenant je suis en stage de fin d’étude dans un cabinet de conseil
spécialisé dans les opérations haut de bilan, montage et évaluation financiers.
Je voudrais bien partager l'expérience magnifique de cette année en France. J’aimerais commencer par l’organisation des études à l’école de management de Nice.
Il y avait 23 personnes dans notre promotion. J’étais l'unique étrangère admise en Master
2 Finance. Quand j’ai appris ça, j’étais un peu surprise parce que normalement il y a plusieurs
étrangers dans la promotion.
Tous les professeurs me connaissaient et étaient toujours prêts à m’aider ou expliquer quelque chose, mais être étranger ne représente aucun avantage au niveau des notes par rapport aux français. Surtout dans les examens où tous les travaux des étudiants sont chiffrés.
On a eu 5 mois de cours à l’école et le programme était très intense. On avait parfois 10 heures de cours par jour. Mais au niveau du contenu, de la qualité des cours et des intervenants, c’était impeccable.
La plupart des profs nous passaient leurs présentations Power Point, bien détaillées, donc pendant les cours, il suffisait de bien suivre les explications et les commentaires. C'est très différent et plus pratique que le système universitaire russe, où il faut toujours prendre des notes sans réfléchir ni comprendre de quoi il s’agit.
Par contre, la période des examens a été la plus stressante de ma vie, bien que j’aie fait Master
2 en linguistique et Master 2 en finance en Russie, les 2 diplômes obtenus avec mention très bien. Et j’ai aussi étudié aux Pays-Bas. Donc, je vous assure je ne suis pas quelqu’un qui n’est pas habitué à bosser et s’accrocher.
Nous avons passé 20 !!! examens différents en un mois. Et parfois il y avait une partie écrite et orale des examens ou deux, trois examens le même jour. Et il n’y a pas de rattrapage après. En plus, il fallait toujours assister aux cours à l’école qui n’étaient pas terminés.
Donc, après cette période de cauchemar j'ai dormi pendant une semaine sans sortir de chez moi parce que c’était mon seul besoin et envie.
En ce qui concerne les étudiants français, je dirais que la plupart sont comme les russes : peu motivés ou passionnés, avec des tentatives de tricher aux examens (ce qui ne marche jamais) et ils ne savent pas où est la bibliothèque de l’université et comment on peut emprunter des livres. Je trouve ça vraiment surprenant parce que les facilités, la qualité des études supérieures, aussi bien que les activités proposées aux étudiants sont extraordinaires !
La vie culturelle était aussi riche. En tant que boursière, j’ai profité des voyages organisés par
le CROUS à Menton (une ville à côté de Nice) pour voir la fête des citrons, nous avons visité
Villefranche-sur-Mer, les jardins de Rothschild et j’ai assisté au renommé carnaval de Nice, un évènement magnifique avec ses batailles des fleurs et corsos illuminés.
Selon moi, il faut apprécier chaque instant, être ouvert, curieux, actif, avoir envie de bouger et savoir profiter de toutes les possibilités culturelles, sportives et celles d’enseignement.
Dans ce cas-là, le séjour en France sera vraiment une expérience inoubliable, formatrice et
enrichissante.
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