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Par-delà la beauté de la région, j’ai vu une académie réputée par la qualité de ses résultats et le dynamisme de ses équipes.
Regroupant les départements de l’Ardèche, la Drôme, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, l’académie de Grenoble est l’une des deux académies de la région Rhône-Alpes (avec Lyon). L’académie bénéficie d’un environnement très favorable : des sites naturels exceptionnels et une grande qualité de vie. Elle abrite de grandes richesses naturelles au cœur de sites souvent protégés : les parcs naturels nationaux de la Vanoise, les parcs naturels régionaux du Vercors, de la Chartreuse, les massifs du Mont Blanc, les lacs Léman, du Bourget et d’Annecy qui offrent la pratique d’activités sportives et ludiques variées : randonnée pédestre, alpinisme, ski alpin, canoé, rafting, vol à voile… On y retrouve le marron de l’Ardèche, la fondue savoyarde, la noix de Grenoble, le gratin dauphinois…
La commune a la charge de la construction, de l’équipement et du fonctionnement des écoles. A la différence des collèges et lycées, les écoles ne sont pas des établissements publics : elles n’ont ni autonomie financière, ni chefs d’établissement, mais des directeurs. Elles relèvent directement des inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’Education nationale. Les collèges, les lycées d’enseignement général et technologique, les lycées professionnels et les Établissements Régionaux d’enseignement Adapté sont des Établissements Publics Locaux d’Enseignement dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Les universités participent au service public de l’enseignement supérieur qui comprend l’ensemble des formations post-secondaires relevant des différents départements ministériels, les sections de techniciens supérieurs et les classes préparatoires aux grandes écoles.
Je travaille au lycée Les Eaux Claires, au collège Aimé Cesaire et au collège Les Buclos. Ils se trouvent à Grenoble. Donc je suis appelée à intervenir dans le second degré. Je travaille avec trois professeurs quatre heures par semaine dans chaque établissement. D’habitude nous divisons la classe en deux groupes suivant le niveau des élèves. A notre avis c’est très efficace, car les classes où je travaille sont constituées de francophones et de russophones, donc il faut proposer des devoirs plus difficiles à ces derniers. Je donne des cours dans la salle qui se trouve juste à côté de celle du professeur. Je veux noter que j’ai tous les supports techniques dans ma salle, par exemple j’utilise le vidéo projecteur, des DVD, Internet, le tableau interactif etc. Le cours dure une heure mais le temps passe très vite parce que heureusement mes élèves sont assez motivés, surtout aux collèges. L’authenticité est mon atout majeur, voilà pourquoi je parle toujours russe. Si un élève ne me comprend pas, je demande aux autres de lui expliquer ce que je raconte, de cette façon je contrôle la compréhension orale de chaque élève. J’ai remarqué que les lycéens aiment les activités créatives, par exemple pendant les vacances ils ont préparé de superbes présentations sur « Le Kremlin de Moscou ».
Je dois dire encore qu’en France les relations entre le professeur et les élèves sont plus libres qu'en Russie. Il n’y a pas de grande distance et les élèves sont à leur aise. Et d’un côté cela a une influence favorable sur l’apprentissage d’une langue étrangère, car ils n’ont pas peur d’exprimer leurs impressions, leur avis sur telle ou telle chose, de dire ce qui ne leur plait pas. Mais de l’autre côté le professeur en France doit savoir construire son cours dans une ambiance de respect mutuel. Quant à moi, je suis jeune, donc les élèves se sentent très proches de moi. Mais ils comprennent la différence qui existe entre moi comme professeur et eux, comme élèves. Ils m’appellent « «Madame » et à vrai dire au début c’était un peu comique pour moi mais avec le temps je me suis habituée. Les professeurs de russe craignaient que les élèves français me manquent de respect, mais il s’avère que la réalité est mieux que ce que je supposais.
La capitale des Alpes françaises m’a ouvert ses portes de son patrimoine. J’ai découvert l’ancien palais du parlement de Grenoble, la cathédrale Notre-Dame, les nombreuses ruelles, les places de la cité. Grâce à la Bastille j’ai vu les secrets de l’ancien fort militaire et j’ai accédé à l’une des plus belle vues de Grenoble grâce aux terrasses panoramiques.
J’habite à la résidence universitaire qui se trouve au centre de la ville et où on organise souvent des soirées, des animations. Cela me permet de créer un large réseau d’amitiés non seulement avec les Français. En plus le loyer n’est pas cher et on peut manger à la cantine où il y a beaucoup de réductions pour les jeunes.
Je remercie de tout mon cœur l’Ambassade de France à Moscou de cette formidable possibilité d’être assistante de russe en France. Grâce aux conseils qui ont été me donnés à temps par Madame Audrey Delattre, je suis facilement arrivée à faire toutes mes démarches administratives en France. Elles demandent beaucoup de temps, mais elles sont réalisables et elles sont nécessaires :
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